Les débuts


Michel Parmeggiani et Pierre Cholley décident de commercialiser au sein de la société ETH SA en Martinique cette boîte étrange avec un clavier (qwerty) noir et un capot s’enlevant en un tour de main pour laisser voir les entrailles de la bête.

Fantastique 48 Kilo octets de mémoire et comble de grand luxe des programmes enregistrés sur cassette audio avec un temps de chargement assez long et cela ne marchait pas à tous les coups.

Mais on avait un langage basic (Applesoft), un mini assembleur , bref le bonheur intégral.

Et puis sont venus les lecteurs de disquettes, 128Ko au début puis 144Ko par la suite et les programmes, un traitement de texte (Applewriter) et surtout un tableur le Visicalc.

Au début, le premier mouvement de curiosité passé, les clients potentiels ne voyaient pas la finalité de la chose mais avec Visicalc tout a changé, le couple apple II Visicalc a propulsé la micro-informatique en première ligne.

C’était l’époque des économies de taille, on s’est aperçu qu’avec un programme de gestion de fichiers tel que PFS on stockait un millier de fiches sur une disquette de cinq pouces, avec des programmes très réduits.

La société ETH a vendu ses premières machines en Martinique, dont quinze machines à l’éducation nationale (merci Christine) et en Guadeloupe où ETH avait déjà ses premiers clients privés.

Sans oublier l’aide précieuse de ceux qui se sont battus au sein de leur lycée et si je ne devais en citer qu’un, ce serait Mr Duroc du lycée de Trinité.

C’était avant les choix politiques qui ont imposé du matériel français dans les lycées et administration avec le succès que l’on sait.

Tim Cook 1960

Mac 128k


Et sa majesté Mac est arrivé, drôle d’engin, boite un peu carrée, écran minuscule... Bref, pour les premiers une horreur, un lecteur de disquettes 400 ko qui contraignait l’insertion de dizaines de fois d’une disquette pour chercher un morceau de code et rebelote pour le disque système. 128Ko de mémoire mais avec écran graphique ou on pouvait déplacer des objets avec une souris.

Heureusement il y eut le Mac 512k et surtout le Mac plus avec 1Mo de mémoire et un disque dur externe de 20 Go. Géniale gestion de réseau avec Appletalk, imprimante laser et des logiciels (mise en page, tableurs, dessin etc...).

Fort cher mais tellement attractif et révolutionnaire, je me souviens l’avoir découvert à MonteCarlo aux côtés de Roland Moreno et nous étions bluffés.

Le succès commercial a suivi d’autant plus qu’avec les Macintosh SE, SE30 et Classic, les déclinaisons autour de l'écran 9", les machines montaient en puissance passant du processeur 68000 au 68030.

Et puis vint le Mac II, processeur 68020, machine ouverte, apportant la couleur, la puissance surtout dans la déclinaison FX. Et puis la taille des machines diminua pour arriver au Macintosh LC, boîte à pizza dont l'ultime version (LC475), équipée d'un processeur 68040 se tailla un joli succès.

Que devenaient nos associés du début de cette histoire, naturellement, ils se brouillèrent, l’un fonda Machines Center et L’autre les sociétés Ariane(1987), AfterPlus(1993), Amii(1994) et McVillage(2003).

Depuis Apple continue et même ressuscite après avoir eu des hauts et des bas, beaucoup sont partis, presque tous, Jobs nous a quitté le 5 octobre 2011, sont succéseur le nouveau CEO d’Apple depuis s’appelle Tim Cook.

Apple France


Bref, tout allait pour le mieux, les clients affluaient, les concurrents arrivaient, APPLE-CORP s’installait en France, jusqu’alors nous travaillions avec une société qui s’appelait SONOTEC et qui était le premier importateur Apple en métropole.

Et puis et venu l’ Apple III , magnifique machine qui n’a jamais marché correctement et autant l’Apple II était ouvert, autant il fallait dévisser un nombre incalculable des vis pour son successeur.

P.Cholley en a vendu que sept, j’en suis désolé pour les acquéreurs, c’était sept de trop.

De plus l’Apple II, matériel américain s’il en fut a été banni des services de l’état au profit de matériel d’origine française qui n’ont pas laissé un souvenir impérissable.

L’ Apple IIc connu un joli succès à l’inverse de Apple IIGs qui lui ne décolla pas. Encore qu’un œil attentif aurait pu apercevoir la première souris.

Le LISA révolution manquée, trop cher, magnifique machine, nous avons eu la “ chance ” d’avoir son ultime évolution le Macintosh XL. Merci Jobs, pour fourguer les Lisa qu’il ne vendait pas, un petit baptême, on change le nom, cela ne marche pas mieux, mais on le fait croire, heureusement je n’en ai vendu que trois en Guadeloupe.

Cela ne marche pas bien, mais vingt ans après cela marche encore, exceptionnelle qualité de fabrication avec un souci de qualité que l’on retrouvera tout au long de l’aventure Apple.

Et puis IBM est rentré dans le jeu en lançant des machines laides, lentes mais qui vont donner le tempo à la micro-informatique et surtout a confié le système d’exploitation à une jeune société aux dents longues, Microsoft avec le succès que l’on sait.

Steeve Jobs 1955 - 2011

Nous allons commencer cette petite histoire par les débuts d’Apple en Martinique et en Guadeloupe.

L’histoire débute en 1979 entre deux passionnés d’une drôle de machine l’Apple II.

Tim Cook 1960

Steeve Jobs 1955 - 2011

Mac 128k


Et sa majesté Mac est arrivé, drôle d’engin, boite un peu carrée, écran minuscule... Bref, pour les premiers une horreur, un lecteur de disquettes 400 ko qui contraignait l’insertion de dizaines de fois d’une disquette pour chercher un morceau de code et rebelote pour le disque système. 128Ko de mémoire mais avec écran graphique ou on pouvait déplacer des objets avec une souris.

Heureusement il y eut le Mac 512k et surtout le Mac plus avec 1Mo de mémoire et un disque dur externe de 20 Go. Géniale gestion de réseau avec Appletalk, imprimante laser et des logiciels (mise en page, tableurs, dessin etc...).

Fort cher mais tellement attractif et révolutionnaire, je me souviens l’avoir découvert à MonteCarlo aux côtés de Roland Moreno et nous étions bluffés.

Le succès commercial a suivi d’autant plus qu’avec les Macintosh SE, SE30 et Classic, les déclinaisons autour de l'écran 9", les machines montaient en puissance passant du processeur 68000 au 68030.

Et puis vint le Mac II, processeur 68020, machine ouverte, apportant la couleur, la puissance surtout dans la déclinaison FX. Et puis la taille des machines diminua pour arriver au Macintosh LC, boîte à pizza dont l'ultime version (LC475), équipée d'un processeur 68040 se tailla un joli succès.

Que devenaient nos associés du début de cette histoire, naturellement, ils se brouillèrent, l’un fonda Machines Center et L’autre les sociétés Ariane(1987), AfterPlus(1993), Amii(1994) et McVillage(2003).

Depuis Apple continue et même ressuscite après avoir eu des hauts et des bas, beaucoup sont partis, presque tous, Jobs nous a quitté le 5 octobre 2011, sont succéseur le nouveau CEO d’Apple depuis s’appelle Tim Cook.

Apple France


Bref, tout allait pour le mieux, les clients affluaient, les concurrents arrivaient, APPLE-CORP s’installait en France, jusqu’alors nous travaillions avec une société qui s’appelait SONOTEC et qui était le premier importateur Apple en métropole.

Et puis et venu l’ Apple III , magnifique machine qui n’a jamais marché correctement et autant l’Apple II était ouvert, autant il fallait dévisser un nombre incalculable des vis pour son successeur.

P.Cholley en a vendu que sept, j’en suis désolé pour les acquéreurs, c’était sept de trop.

De plus l’Apple II, matériel américain s’il en fut a été banni des services de l’état au profit de matériel d’origine française qui n’ont pas laissé un souvenir impérissable.

L’ Apple IIc connu un joli succès à l’inverse de Apple IIGs qui lui ne décolla pas. Encore qu’un œil attentif aurait pu apercevoir la première souris.

Le LISA révolution manquée, trop cher, magnifique machine, nous avons eu la “ chance ” d’avoir son ultime évolution le Macintosh XL. Merci Jobs, pour fourguer les Lisa qu’il ne vendait pas, un petit baptême, on change le nom, cela ne marche pas mieux, mais on le fait croire, heureusement je n’en ai vendu que trois en Guadeloupe.

Cela ne marche pas bien, mais vingt ans après cela marche encore, exceptionnelle qualité de fabrication avec un souci de qualité que l’on retrouvera tout au long de l’aventure Apple.

Et puis IBM est rentré dans le jeu en lançant des machines laides, lentes mais qui vont donner le tempo à la micro-informatique et surtout a confié le système d’exploitation à une jeune société aux dents longues, Microsoft avec le succès que l’on sait.

Apple en Guadeloupe

Les débuts


Michel Parmeggiani et Pierre Cholley décident de commercialiser au sein de la société ETH SA en Martinique cette boîte étrange avec un clavier (qwerty) noir et un capot s’enlevant en un tour de main pour laisser voir les entrailles de la bête.

Fantastique 48 Kilo octets de mémoire et comble de grand luxe des programmes enregistrés sur cassette audio avec un temps de chargement assez long et cela ne marchait pas à tous les coups.

Mais on avait un langage basic (Applesoft), un mini assembleur , bref le bonheur intégral.

Et puis sont venus les lecteurs de disquettes, 128Ko au début puis 144Ko par la suite et les programmes, un traitement de texte (Applewriter) et surtout un tableur le Visicalc.

Au début, le premier mouvement de curiosité passé, les clients potentiels ne voyaient pas la finalité de la chose mais avec Visicalc tout a changé, le couple apple II Visicalc a propulsé la micro-informatique en première ligne.

C’était l’époque des économies de taille, on s’est aperçu qu’avec un programme de gestion de fichiers tel que PFS on stockait un millier de fiches sur une disquette de cinq pouces, avec des programmes très réduits.

La société ETH a vendu ses premières machines en Martinique, dont quinze machines à l’éducation nationale (merci Christine) et en Guadeloupe où ETH avait déjà ses premiers clients privés.

Sans oublier l’aide précieuse de ceux qui se sont battus au sein de leur lycée et si je ne devais en citer qu’un, ce serait Mr Duroc du lycée de Trinité.

C’était avant les choix politiques qui ont imposé du matériel français dans les lycées et administration avec le succès que l’on sait.

Nous allons commencer cette petite histoire par les débuts d’Apple en Martinique et en Guadeloupe.

L’histoire débute en 1979 entre deux passionnés d’une drôle de machine l’Apple II.

Apple en Guadeloupe

Apple

Guadeloupe & Martinique

Nous allons commencer cette petite histoire par les débuts d’Apple en Guadeloupe.

L’histoire débute en 1979 entre deux passionnés d’une drôle de machine l’Apple II.

Les débuts


Michel Parmeggiani et Pierre Cholley décident de commercialiser au sein de la société ETH SA en Martinique cette boîte étrange avec un clavier (qwerty) noir et un capot s’enlevant en un tour de main pour laisser voir les entrailles de la bête.

Fantastique 48 Kilo octets de mémoire et comble de grand luxe des programmes enregistrés sur cassette audio avec un temps de chargement assez long et cela ne marchait pas à tous les coups.

Mais on avait un langage basic (Applesoft), un mini assembleur , bref le bonheur intégral.

Et puis sont venus les lecteurs de disquettes, 128Ko au début puis 144Ko par la suite et les programmes, un traitement de texte (Applewriter) et surtout un tableur le Visicalc.

Au début, le premier mouvement de curiosité passé, les clients potentiels ne voyaient pas la finalité de la chose mais avec Visicalc tout a changé, le couple apple II Visicalc a propulsé la micro-informatique en première ligne.

C’était l’époque des économies de taille, on s’est aperçu qu’avec un programme de gestion de fichiers tel que PFS on stockait un millier de fiches sur une disquette de cinq pouces, avec des programmes très réduits.

La société ETH a vendu ses premières machines en Martinique, dont quinze machines à l’éducation nationale (merci Christine) et en Guadeloupe où ETH avait déjà ses premiers clients privés.

Sans oublier l’aide précieuse de ceux qui se sont battus au sein de leur lycée et si je ne devais en citer qu’un, ce serait Mr Duroc du lycée de Trinité.

C’était avant les choix politiques qui ont imposé du matériel français dans les lycées et administration avec le succès que l’on sait.

Apple France


Bref, tout allait pour le mieux, les clients affluaient, les concurrents arrivaient, APPLE-CORP s’installait en France, jusqu’alors nous travaillions avec une société qui s’appelait SONOTEC et qui était le premier importateur Apple en métropole.

Et puis et venu l’ Apple III , magnifique machine qui n’a jamais marché correctement et autant l’Apple II était ouvert, autant il fallait dévisser un nombre incalculable des vis pour son successeur.

P.Cholley en a vendu que sept, j’en suis désolé pour les acquéreurs, c’était sept de trop.

De plus l’Apple II, matériel américain s’il en fut a été banni des services de l’état au profit de matériel d’origine française qui n’ont pas laissé un souvenir impérissable.

L’ Apple IIc connu un joli succès à l’inverse de Apple IIGs qui lui ne décolla pas. Encore qu’un œil attentif aurait pu apercevoir la première souris.

Le LISA révolution manquée, trop cher, magnifique machine, nous avons eu la “ chance ” d’avoir son ultime évolution le Macintosh XL. Merci Jobs, pour fourguer les Lisa qu’il ne vendait pas, un petit baptême, on change le nom, cela ne marche pas mieux, mais on le fait croire, heureusement je n’en ai vendu que trois en Guadeloupe.

Cela ne marche pas bien, mais vingt ans après cela marche encore, exceptionnelle qualité de fabrication avec un souci de qualité que l’on retrouvera tout au long de l’aventure Apple.

Et puis IBM est rentré dans le jeu en lançant des machines laides, lentes mais qui vont donner le tempo à la micro-informatique et surtout a confié le système d’exploitation à une jeune société aux dents longues, Microsoft avec le succès que l’on sait.

Mac 128k


Et sa majesté Mac est arrivé, drôle d’engin, boite un peu carrée, écran minuscule... Bref, pour les premiers une horreur, un lecteur de disquettes 400 ko qui contraignait l’insertion de dizaines de fois d’une disquette pour chercher un morceau de code et rebelote pour le disque système. 128Ko de mémoire mais avec écran graphique ou on pouvait déplacer des objets avec une souris.

Heureusement il y eut le Mac 512k et surtout le Mac plus avec 1Mo de mémoire et un disque dur externe de 20 Go. Géniale gestion de réseau avec Appletalk, imprimante laser et des logiciels (mise en page, tableurs, dessin etc...).

Fort cher mais tellement attractif et révolutionnaire, je me souviens l’avoir découvert à MonteCarlo aux côtés de Roland Moreno et nous étions bluffés.

Le succès commercial a suivi d’autant plus qu’avec les Macintosh SE, SE30 et Classic, les déclinaisons autour de l'écran 9", les machines montaient en puissance passant du processeur 68000 au 68030.

Et puis vint le Mac II, processeur 68020, machine ouverte, apportant la couleur, la puissance surtout dans la déclinaison FX. Et puis la taille des machines diminua pour arriver au Macintosh LC, boîte à pizza dont l'ultime version (LC475), équipée d'un processeur 68040 se tailla un joli succès.

Que devenaient nos associés du début de cette histoire, naturellement, ils se brouillèrent, l’un fonda Machines Center et L’autre les sociétés Ariane(1987), AfterPlus(1993), Amii(1994) et McVillage(2003).

Depuis Apple continue et même ressuscite après avoir eu des hauts et des bas, beaucoup sont partis, presque tous, Jobs nous a quitté le 5 octobre 2011, sont successeur le nouveau CEO d’Apple depuis s’appelle Tim Cook.

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